Ischios-jambiers

Ischios-jambiers

Points importants :

  • Prendre en compte les ratios Ischios / Quadriceps pour adapter et équilibrer le renforcement face à la demande
  • Renforcement excentrique tout au long de l’année et principalement en piste externe
  • Bien gérer la fatigue musculaire avant, pendant et après les matchs car les lésions surviennent principalement en fins de mi-temps ou en situations de fatigue 
  • Échauffement progressif à chaque fois, avec Nordic Hamstring si possible
  • Souplesse et mobilité sont primordiales pour diminuer le risque de lésions. Instaurer des routines d’étirements. 

Globalement, une lésion aux ischios-jambiers, c’est quoi et ça survient comment ? 

Le claquage ou l’atteinte musculaire au niveau des ischios-jambiers se produisent lorsque ces derniers travaillent à ralentir une course. Dans ce cas-là, ils ont pour but de décélérer l’extension du genou en développant une tension mais tout en s’allongeant, représentant une contraction excentrique non négligeable. Cependant, ils peuvent également se produire lorsque les joueurs sprintent ou changent de direction. Ces derniers passent d’un fonctionnement excentrique, pour décélérer l’extension du genou à la fin de l’élan, à un fonctionnement concentrique, pour devenir un extenseur actif de l’articulation de la hanche(1)(2)(3). Il a été suggéré que c’est pendant ce changement rapide de la fonction excentrique à la fonction concentrique que le muscle est le plus vulnérable aux blessures (4). Une guérison lente peut être associée à cette pathologie et une gêne persistante ou des appréhensions peuvent accompagner la reprise des activités sportives, représentant un problème complexe pour le staff, les entraineurs et le joueur lui-même (5). A noter par la même occasion que le taux de rechute pour les blessures aux ischio-jambiers est de 12 à 31 %,((6)(7)(8)(1)) et résulte souvent d’un retour au jeu précoce et d’une rééducation incomplete (9)(10). Les facteurs de risques, des conseils de prise en charge kiné et des notions de prévention de cette lésion seront abordées dans cet article. 

Anatomiquement, les ischios-jambiers concernent quels muscles ?  

Le complexe musculaire ischio-jambier est un groupe musculaire bi-articulaire qui fonctionne par la flexion du genou et l’extension de la hanche. Dans les mouvements quotidiens, la flexion de la hanche et du genou se produisent ensemble, avec des effets opposés sur la longueur des ischio-jambiers (7).

Ce groupe se compose de 3 muscles : 

  • Le biceps fémoral (2 chefs) : muscle le plus imposant et le plus exposé aux lésions è Le chef long s’insère sur la tubérosité ischiatique le chef court à la moitié distale de la ligne âpre du fémur. Ils se rejoignent pour se terminer jusqu’à la tête de la fibula, le tout avec des expansions sur le condyle latéral du tibia. 
  • Le semi-tendineux : Il nait de la tubérosité ischiatique pour se terminer sur la patte d’oie (face supérieure et médiale du tibia) proche du gracile et du sartorius. 
  • Le semi-membraneux : il nait également de la tubérosité ischiatique pour se terminer en dehors du semi-tendineux, sur le tibia et la fibula via 3 tendons (un direct, un réflechi et un récurrent). Il comporte également des attaches légères sur le mur méniscal. 

Quels facteurs de risques ? 

Les ratios musculaires : 

Un des facteurs de risques les plus reconnus scientifiquement repose sur un déséquilibre musculaire important. Le rapport de force ischios-jambiers/quadriceps doit tourner aux alentours de 60% avec moins de 10% de différence tolérée entre les 2 jambes. S’il est inférieur à cette valeur, le rapport met en lumières des ischios trop faible. Si le quadriceps est prédominant de manière disproportionnée, une antéversion du bassin peut voir le jour. Cette modification biomécanique pourra être responsable d’une tension initiale plus importante des ischios-jambiers mais également pour tous les tissus mous autour du genou et de la hanche, augmentant considérablement le risque de lésions. De plus, des IJ trop faible peuvent également être considérés comme des facteurs de risque pour une rupture du LCAE puisqu’ils se doivent d’empêcher un déplacement trop prononcé du tibia vers l’avant pour maintenir la bonne physiologie du genou. 

Il a été montré que les joueurs sans aucun déséquilibre de force en présaison ont présenté une fréquence de blessures de 4,1 % (groupe A)et ce taux a augmenté de manière significative jusqu’à atteindre 16,5 % chez les joueurs présentant des déséquilibres musculaires non traités (groupe B) (5). Ces résultats traduisent la limitation de résistance des muscles en fonction de leur entrainement. En effet, à une certaine intensité d’exercice, le joueur dépasse les limites mécaniques tolérées par l’unité musculaire, justifiant l’analyse du déséquilibre de la force comme facteur conduisant à une blessure des ischio-jambiers. La pratique du football avec des déséquilibres de forces entre quadriceps et ischios multiplie ainsi par 4 le risque de lésions. En normalisant le profil de force la fréquence est descendue à 5,7%, témoignant une amélioration également significative. 

La souplesse : 

Un facteur de risque communément admis pour les blessures aux ischio-jambiers est une extensibilité inadéquate dans le compartiment postérieur de la cuisse (11)(12). En effet le manque d’élasticité des muscles limite un mouvement optimalisé et efficace, tout en augmentant le risque de se blesser. Il est possible de jouer sur cette mauvaise flexibilité avec l’incorporation d’étirements. Ces derniers peuvent jouer un rôle dans la prévention des claquages des muscles ischio-jambiers en améliorant l’absorption de la force pour une longueur donnée de muscle, rendant ainsi le muscle plus résistant aux lésions d’étirement (13)(14). 

La fatigue : 

Wood and al se sont penchés également sur la fatigue. En effet, cette donnée rentre également dans les facteurs les plus à surveiller puisqu’un nombre significativement plus élevé de blessures survenues en compétition se sont produites vers la fin des deux mi-temps. Cela traduit l’implication de la fatigue dans les lésions des ischios-jambiers (1). Il a également été prouvé dans une autre étude que les muscles sont blessés à la même longueur d’allongement qu’ils soient fatigués ou non. Cependant, les muscles fatigués sont capables d’absorber moins d’énergie avant d’atteindre le degré d’étirement qui provoque des blessures, augmentant directement de ce fait l’apparition de lésions (7).

D’autres facteurs :

De plus, il a été affirmé qu’une combinaison d’anomalies a été signalée comme augmentant le risque de claquage des ischio-jambiers, celle-ci comporte le manque de force, de souplesse, un échauffement insuffisant ou simplement la fatigue qui diminue considérablement la réponse saine des fibres aux contraintes rencontrées (9).

Quel traitement kiné ?

  • Phase 1 : Aigüe : lors des premiers jours : repos / glace / compression / élévation / activation cardiovasculaire dès que possible (exercices uniquement avec les bras) afin de contrôler l’hémorragie, minimiser l’inflammation et la douleur. Pour ce qui est des anti-inflammatoires, il serait bon selon la littérature de ne commencer le traitement seulement 3 jours après la lésion et non directement. En effet, ils interfèrent avec la chimiotaxie des cellules (migration des cellules en fonction du milieu dans lequel elles se trouvent) qui est nécessaire pour la réparation et le remodelage du muscle en régénération. Une fois l’inflammation et la douleur diminuées, les exercices de mouvement précoce rentrent en jeu pour prévenir ou diminuer l’adhésion dans le tissu conjonctif. Des exercices actifs de flexion et d’extension du genou peuvent être effectués pendant le traitement avec de la glace. Il est important que les exercices soient indolores afin de prévenir toute nouvelle blessure pendant la rééducation.

  • Phase 2 : Dans la phase subaigüe (après les signes d’inflammation qui sont le gonflement, chaleur, rougeur et douleur) il est important de poursuivre l’action musculaire pour éviter l’atrophie et favoriser la guérison. Les exercices de force isométrique légère seront suivis par des exercices concentriques réguliers. Ces derniers peuvent commencer à cette phase lorsque l’athlète a atteint une amplitude de mouvement complète sans douleur. La recommandation courante à ce stade est une contraction isométrique submaximale à angles articulaires multiples. Si l’athlète ressent une douleur, l’intensité doit être réévaluée et réadaptée…

  • Phase 3 : Remodelage :  Phase longue, pouvant durer jusqu’à 6 semaines en cas de lésion sévère, elle apparait dans le but que le muscle ischio-jambier ne devienne moins souple et se régénère de façon optimale après la blessure. Les étirements des ischio-jambiers doivent commencer durant cette phase puisque la perte de souplesse est une caractéristique des claquages des ischio-jambiers. Elle est probablement due à la douleur, à l’inflammation et à la formation de cicatrices dans le tissu conjonctif. Dans leur étude, Malliaropoulos et al (15) se sont justement penchés sur le rôle des étirements dans la rééducation. Ils ont ainsi démontré que le groupe s’étirant de manière beaucoup plus régulière a retrouvé l’amplitude de mouvement plus rapidement et a bénéficié d’une période de rééducation plus courte (3). Au cours de cette phase de remodelage, il est également conseillé de commencer le renforcement excentrique, nécessitant une force plus importante qu’en concentrique. Ce mode de contraction est également intéressant afin d’aboutir à un bon alignement des fibres et éviter la formation d’adhérences récalcitrantes lors de la rééducation. Il est primordial de ne commencer ce renforcement uniquement lorsque le muscle est bien régénéré afin d’éviter une nouvelle lésion induite par des contraintes trop fortes.

  • Phase 4 : Fonctionnelle : Cette phase permet de retrouver les valeurs pré-lésionnelles de la force et la souplesse dans le but de reprendre la pratique sportive sans blessure. En parallèle, la reprise de course se fait de manière progressive pour aboutir à des sprints et des changements de directions intensifs. La participation sans douleur ou sans gênes aux activités sportives spécifiques est le meilleur indicateur de l’état de préparation au retour au jeu. Le retour à la compétition avant cette période peut entraîner une blessure récurrente ou plus grave.

  • Phase 5 (retour à la compétition) : Pour le sportif amateur après un claquage, il est intéressant de pousser le délai de retour à la compétition à au moins 4 semaines en fonction de la gravité du claquage, cependant il ne faut pas craindre de pousser ce dernier à plusieurs mois tant que la lésion n’est pas totalement traitée. Sans un délai adapté, la récidive de lésion est quasiment inévitable. Les sensations sur les sprints en côtes représentent un bon indicateur de cicatrisation de la lésion. De manière globale, il est important, lors du retour à la compétition, de garder un retour du joueur sur ses sensations et de le sensibiliser à continuer le travail de renforcement, d’étirements et toutes les notions lui permettant de prévenir une nouvelle atteinte. 
Test pour diagnostiquer une éventuelle douleur aux ischios

Comment prévenir efficacement la survenue de ces lésions ? 

Pour prévenir la lésion aux ischios-jambiers, il est possible de jouer sur de nombreux facteurs lors des séances d’entrainement. 

Flexibilité : 

Comme expliqué plus haut avec l’étude de Malliaropoulos et al (15), les étirements jouent un rôle clé dans la bonne cicatrisation des lésions mais également dans la prévention des blessures. De son côté, l’étude de Hartig et al (16) à comparé les effets d’un programme d’étirements sur 13 semaines. Ils ont ainsi démontré que la souplesse a augmenté de manière significative dans le groupe d’intervention par rapport au groupe de contrôle. Le nombre de blessures était également significativement plus faible dans le groupe d’intervention (taux d’incidence de 16,7 % contre 29,1 %). Ainsi, incorporer une routine d’étirements tout au long de la saison mais également lors de la préparation physique d’avant saison permet de diminuer considérablement le risque de ce type de lésions. 

Force : 

Concernant la force plusieurs études se sont penchées sur l’influence d’un renforcement musculaire en lien avec la fréquence des blessures aux ischios-jambiers. Par exemple, l’étude de Mjølsnes et al (17) a montré qu’il est possible d’augmenter de manière significative le couple (force déployée en fonction de l’angle de mouvement) excentrique chez des joueurs de football bien entraînés au cours d’un programme d’entraînement de 10 semaines axé sur des exercices excentriques. Parallèlement, il a été prouvé qu’un bon renforcement de la force excentrique et isocinétique a conduit à une réduction significative de l’intensité subjective de la gêne et à l’évitement d’une nouvelle blessure des ischio-jambiers (5). Après avoir mis en lumière les effets d’un renforcement efficace, il semble intéressant de mettre en lien ces études avec celle d’Askling et al (18). Ces chercheurs ont mis en place un programme de renforcement, ciblé sur les ischios-jambiers en concentrique et excentrique, pendant 10 semaines également en le comparant à un groupe témoin. Ces derniers ont ensuite constaté la fréquence de blessures des joueurs suivis durant plusieurs mois. L’étude a mis en lumière une augmentation de la force (concentrique et excentrique), une augmentation de la vitesse de course maximale et une diminution du nombre de blessures dans le groupe d’entrainement par rapport au groupe contrôle. Cependant, une expérience avec 30 participants peut poser des limites à l’étude et c’est la raison pour laquelle il serait intéressant de réaliser à nouveau ce protocole à plus grande échelle. D’autres études exposent l’intérêt d’un renforcement excentrique en piste externe car c’est souvent cette partie qui est touchée lors des fins d’amplitudes de mouvements. 

Mais dans ce cas, quand réaliser ce renforcement ? avant ou après l’entrainement ? 

L’étude de Lovell et al (22) a ainsi essayé de répondre à cette question. Bien que des améliorations de force se sont fait ressentir quasiment de la même manière dans les 2 groupes, il semble plus risqué d’effectuer ce renforcement avant une séance car la fatigue peut accroitre la probabilité de lésions du muscle lors de l’entrainement derrière. 

Echauffement : 

L’échauffement progressif et prenant en compte des contractions excentriques est primordial dans la prévention des blessures aux ischios-jambiers. Il semble important d’incorporer quelques répétitions de nordic hamstring par exemple, d’accélérations suivies de freinage rapide mais tout en respectant une continuité dans l’échauffement. Ces conseils sont à appliquer encore plus pour les personnes ayant déjà eu des lésions de ce type auparavant afin d’augmenter le niveau d’activation musculaire avant de préparer un match ou un entrainement. 

Un indémodable de la prévention de blessure aux ischios :

Sûrement le plus populaire des exercices pour les ischios jambier, le Nordic Hamstring a été classé parmi les cinq premiers exercices de prévention des blessures par les praticiens (19). Il a été démontré que les programmes chroniques de NHE réduisaient les blessures des ischio-jambiers de 57 % à 72 % chez les footballeurs amateurs et professionnels (20)-(21). Il convient aux indications exposées précédemment puisqu’il se focalise sur une charge excentrique du muscle et permet également de travailler le gainage du tronc parallèlement. Il se réalise au sol avec un contre-appui au niveau des talons, le but est de contrôler la descente vers le sol au maximum.

Références

1.         Woods C, Hawkins R, Hulse M, Hodson A. The Football Association Medical Research Programme: an audit of injuries in professional football: an analysis of ankle sprains. Br J Sports Med. juin 2003;37(3):233‑8. 

2.         Clanton TO, Coupe KJ. Hamstring strains in athletes: diagnosis and treatment. J Am Acad Orthop Surg. août 1998;6(4):237‑48. 

3.         Drezner JA. Practical management: hamstring muscle injuries. Clin J Sport Med Off J Can Acad Sport Med. janv 2003;13(1):48‑52. 

4.         Verrall GM, Slavotinek JP, Barnes PG, Fon GT, Spriggins AJ. Clinical risk factors for hamstring muscle strain injury: a prospective study with correlation of injury by magnetic resonance imaging. Br J Sports Med. déc 2001;35(6):435‑9; discussion 440. 

5.         Croisier JL, Ganteaume S, Binet J, Genty M, Ferret JM. Strength imbalances and prevention of hamstring injury in professional soccer players: a prospective study. Am J Sports Med. août 2008;36(8):1469‑75. 

6.         Heiser TM, Weber J, Sullivan G, Clare P, Jacobs RR. Prophylaxis and management of hamstring muscle injuries in intercollegiate football players. Am J Sports Med. oct 1984;12(5):368‑70. 

7.         Petersen J, Hölmich P. Evidence based prevention of hamstring injuries in sport. Br J Sports Med. juin 2005;39(6):319‑23. 

8.         Sherry MA, Best TM. A comparison of 2 rehabilitation programs in the treatment of acute hamstring strains. J Orthop Sports Phys Ther. mars 2004;34(3):116‑25. 

9.         Croisier JL. Factors associated with recurrent hamstring injuries. Sports Med Auckl NZ. 2004;34(10):681‑95. 

10.       Croisier JL, Forthomme B, Namurois MH, Vanderthommen M, Crielaard JM. Hamstring muscle strain recurrence and strength performance disorders. Am J Sports Med. avr 2002;30(2):199‑203. 

11.       Davis DS, Ashby PE, McCale KL, McQuain JA, Wine JM. The effectiveness of 3 stretching techniques on hamstring flexibility using consistent stretching parameters. J Strength Cond Res. févr 2005;19(1):27‑32. 

12.       Decoster LC, Scanlon RL, Horn KD, Cleland J. Standing and Supine Hamstring Stretching Are Equally Effective. J Athl Train. déc 2004;39(4):330‑4. 

13.       Witvrouw E, Danneels L, Asselman P, D’Have T, Cambier D. Muscle flexibility as a risk factor for developing muscle injuries in male professional soccer players. A prospective study. Am J Sports Med. févr 2003;31(1):41‑6. 

14.       Verrall GM, Slavotinek JP, Barnes PG. The effect of sports specific training on reducing the incidence of hamstring injuries in professional Australian Rules football players. Br J Sports Med. juin 2005;39(6):363‑8. 

15.       Malliaropoulos N, Papalexandris S, Papalada A, Papacostas E. The role of stretching in rehabilitation of hamstring injuries: 80 athletes follow-up. Med Sci Sports Exerc. mai 2004;36(5):756‑9. 

16.       Hartig DE, Henderson JM. Increasing hamstring flexibility decreases lower extremity overuse injuries in military basic trainees. Am J Sports Med. avr 1999;27(2):173‑6. 

17.       Mjølsnes R, Arnason A, Østhagen T, Raastad T, Bahr R. A 10-week randomized trial comparing eccentric vs. concentric hamstring strength training in well-trained soccer players. Scand J Med Sci Sports. oct 2004;14(5):311‑7. 

18.       Askling C, Karlsson J, Thorstensson A. Hamstring injury occurrence in elite soccer players after preseason strength training with eccentric overload. Scand J Med Sci Sports. août 2003;13(4):244‑50. 

19.       McCall A, Carling C, Nedelec M, Davison M, Le Gall F, Berthoin S, et al. Risk factors, testing and preventative strategies for non-contact injuries in professional football: current perceptions and practices of 44 teams from various premier leagues. Br J Sports Med. sept 2014;48(18):1352‑7. 

20.       Arnason A, Andersen TE, Holme I, Engebretsen L, Bahr R. Prevention of hamstring strains in elite soccer: an intervention study. Scand J Med Sci Sports. févr 2008;18(1):40‑8. 

21.       Petersen J, Thorborg K, Nielsen MB, Budtz-Jørgensen E, Hölmich P. Preventive effect of eccentric training on acute hamstring injuries in men’s soccer: a cluster-randomized controlled trial. Am J Sports Med. nov 2011;39(11):2296‑303.

22.       Lovell R, Knox M, Weston M, Siegler JC, Brennan S, Marshall PWM. Hamstring injury prevention in soccer: Before or after training? Scand J Med Sci Sports. févr 2018;28(2):658‑66.